En direction de l'Est

Calypso avait marcher dans le désert pendant des heures, elle eut enfin trouvée la fin de ces plaines ensablée et fut arrivée au canyon, elle commençait à avoir faim après cette longue traversée du désert, il lui fallait trouver de quoi se nourir, même s'il lui fallait voler pour ça, il vaut mieux vivre d'une rapine que mourir de faim et de soif. Mais où trouverait-elle de quoi manger ? Elle tourna la tête vers son aigle, toujours sur son épaule, et fit une légère caresse sur les plumes de l'animal avant de lui faire signe de se poser sur son bras.

Elle éleva le bras et l'oiseau partit à la recherche d'une ferme pour y voler les produits, ou un coin peupler d'animaux, pour y chasse.

Son arc et son carquois sur le dos, une gourde vide se balançant autour de son cou, elle suivait l'ombre de l'aigle qui se dessinait sur le sol, en espérant qu'il la mènerait vers l'Est, ou quelque part où elle pourrait se nourir.

L'aigle reperra rapidement une ferme... Le problème c'est qu'il vit que c'était la femme qui travaillait aux champs. Le mari devait être doit absent, soit garbement malade...

Calypso partit alors en direction de la ferme à laquelle l'avait mener son aigle

La ferme où arriva Calypso ne payait pas de mine. Petite, légèrement en travaux, elle semble avoir du mal à survivre. Sitôt arrivée, une petite fille se précipite vers l'aasimar, lui faisant de grands sourires devant ses longs cheveux blands et son doux visage. En entendant les rires de sa fille, la mère arrive, faux au poings, elle semble inquiète mais se rassure en voyant que Calypso ne semble pas être un pilleur.

-Mille excuses, 'Dame. Mais mon homme est malade, alors je dois défendre nos biens seule... J'peux vous aider?

L'aazimar afficha un sourir à la petite fille et à sa mère.

-Est-ce que je peux vous aider plutôt ? Votre mari est malade... il se trouve que je suis guérisseuse. Pourais-je le voir s'il vous plais ?

La fermière ne se fit pas prier, guidant l'aasimar jusqu'à son mari. Il était couché dans une petite chambre. Fiévreux, son mal venait très certainement d'une vilaine fracture ouverte qu'il avait eu à la jambe et qui s'était infectée... La femme eut l'air désolée après avoir envoyé sa fille jouer dans les champs

-Mais 'Dame, nous n'avons pas d'argent pour vous payer...

-L'argent m'importe peu... mais j'ai un peu faim, si vous pouviez me faire profiter d'un peu de votre porduction, je serait comblée.

Elle s'approcha du mari de l'infirmière et l'observa quelques instants avant de prendre son carquois qu'elle n'utilisait pas que pour ranger ses flèches. Elle en sortit une plante verte à fleur violettes, du tissu et deux flèches. Elle réduit la plante en une bouilli en l'écrasant dans un bol qu'elle avait emmenée avec elle, puis vida sa dernière gourde pour faire un mélange pâteux, légèrement liquide qu'elle étala sur la jambe de l'homme, puis elle bandat cette même jambe avec le tissu qu'elle avait prit. Elle arachant leur bouts aux flèches qu'elle glissa de chaques côté du bandage du fermier. Pour finir, elle récita, intérieurment, une formule pour faire passer la fièvre de l'homme et faire que le mélange agisse au plus vite.

Le fermier serra les dents durant les soins apportés, ravalant sa douleur car il savait qu'il était entre de bonnes mains. Cela n'agirait pas immédiatement mais déjà Calypso sentait que sa respiraton était plus calme et que la fièvre commençait à baisser. Il était désormais préférable de le laisser dormir...
Dans la salle principale, elle pouvait voir que la femme avait dressé un couvert, une cruchon de lait attendant Calypso. Il y avait aussi du pain, du fromage et du lard...

Calypso s'approcha de la fermière pour la remercier de tout ce qu'elle avait rpéparé, mais l'Aazimar ne pouvait rester plus longtemps si elle voulait partir vers l'Est...

-Merci beaucoup ! C'est très aimable à vous ! Je ne vais pas vous déranger plus longtemps...

Elle sortit de son carquois un grand tissu qu'elle utiliserai comme baluchon, afin de transporter les produits de la ferme.

La fermière lui serra la main, émue

-Je suis sure que vous avez sauvé mon homme... Soyez prudente!

Elle ajouta à la scoche de l'aasimar quelques oeufs ainsi que de la viande séchée... Elle lui fit un grand sourire et laissa la jeune femme reprendre sa route, serrant sa fille contre elle

-Au revoir, bon rétablissement à votre mari.

Elle ferma son baluchon d'un neoud grossièrement et rapidement fait, le mit sur son dos et partit en adressant un dernier signe d'au revoir à la fermière.